Bonjour,
Mon nom est David Barbaud. Je suis né en Normandie, au sein d'une famille telle qu'il en existait encore beaucoup au milieu des années 1960 en France.
Un père artisan tailleur, une mère d'abord au foyer puis qui a courageusement repris ses études pour pouvoir nourrir ses cinq enfants dont j'étais le dernier. Elle fut professeur d'anglais pendant vingt ans par la suite.
Mes parents m'ont transmis un certain nombre de valeurs simples mais profondes. L'honnêteté, le sens du travail, et un certain nombre de règles de politesse et de vie commune.
Passionné par le théâtre, j'en fis mon premier métier et adaptai en une vingtaine d'années un certain nombre de grands classiques du répertoire à Vernon, la ville de mon enfance. Du « Dialogue des Carmélites », à Lorenzaccio, en passant par Feydeau, Molière, Laclos, Racine et Shakespeare. La mise en scène m'a donné le goût de la perfection, du travail bien fait et de la direction d'acteurs.
Parallèlement, je continuais des études d'histoire, mon autre passion de toujours.
Titulaire d'une Licence, puis du Capes, je devins professeur et découvris le collège de l'autre côté de l'estrade. Dès mes premières années d'enseignement (1989-1997) je pus, grâce à différents postes à l'année, découvrir ce qu'étaient devenus le collège et le lycée uniques.
Le vrai changement, je l'ai ressenti en devenant titulaire à Gisors.
En 13 ans (1997-2010) le niveau ne cessa de baisser. Aujourd'hui, environ 20 % des élèves de sixième ne savent ni lire ni compter correctement. Et l'Éducation nationale continue de nous demander de moins instruire.
Le savoir ? C'est de l'enfant seul que doit procéder la curiosité de s'informer à travers les nouveaux médias tels Internet. Une dérive ahurissante.
L'école ne donne plus le goût d'apprendre.
Elle ne transmet plus le plaisir de découvrir les mathématiques et les sciences. Calcul mental et curiosité ont disparu.
L'école enfin, n'aime plus l'histoire.
Notamment celle de la France et celle de l'Europe ; Louis XIV et son règne si brillant se perdent dans l'étude rapide et si vaste de l'absolutisme en Europe, calée en toute fin d'année de … cinquième ! Bonaparte, oui, pour le code civil mais Napoléon tient en trois lignes. La France du XIXe siècle passe quant à elle totalement à la trappe.
« Nous ne sommes pas là pour faire des enfants des singes savants » disent les Inspecteurs de l'Éducation nationale.
Mais qu'en faisons-nous exactement ?
Des enfants frustrés de rêves, sans racines, sans but, sans autre passion que le plaisir immédiat dont ils sont si friands (télévision, ordinateur, jeux vidéo).
Voilà pourquoi j'ai décidé pour mon humble part, de réagir.
D'utiliser toute mon énergie et mon savoir faire pour la réussite du plus grand nombre et reconstruire une nouvelle école en lui redonnant l'éclat qui lui manque tant.
J'ai donc décidé de créer une école entièrement indépendante, avec des collègues, et j'invite toutes les personnes de bonne volonté à me rejoindre :

  • les professeurs qui souhaitent faire leur métier, instruire les enfants ;
  • les parents qui souhaitent que leurs enfants s'instruisent et développent leur esprit ;
  • les personnes généreuses qui comprennent l'importance des enjeux d'un tel projet, et qui sont prêtes à nous soutenir financièrement.

« Nous avons baptisé ce projet Scolaria Excellence »

Scolaria Excellence est le fruit de deux années de réflexion, sur notre système et ses lacunes, suivi de deux années de prospection en France pour trouver le lieu le plus adéquat.
Tout y a été pensé pour donner à nos élèves :

  • le savoir,
  • le savoir-faire,
  • les règles du savoir-vivre,
  • l'amour du travail bien fait,
  • la passion des arts et des voyages,
  • la curiosité intellectuelle,
  • la volonté de se surpasser,
  • la conquête de soi.

Les professeurs qui ont déjà rejoint notre établissement le font par enthousiasme, par sacerdoce même, et ont la plus haute idée de leur matière et de la notion de transmission des savoirs.
École privée hors contrat, donc indépendante de l'État et de ses contraintes pédagogiques, Scolaria Excellence a pensé un programme cohérent et ambitieux dans chaque matière, du primaire au lycée avec la seule ambition de faire réussir les élèves.
C'est aussi une école non confessionnelle, sans distinction de race ou de religion à condition que cette dernière ne soit pas apparente ni prosélyte. Le port de l'uniforme, à l'instar des écoles au Royaume-Uni et au Japon est obligatoire afin de privilégier l'être sur le paraître.

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