Enseignement éducation

Pourquoi cette rubrique.

Je suis l'entraîneur du club mais également enseignant et depuis toujours passionné par tout ce qui concerne l'enseignement et les sciences de l'éducation. La baisse du niveau de notre enseignement (nous sommes très mal classé par l'OCDE et nous reculons chaque année) ainsi que ce qui se passe concrètement au niveau du collège et le contenu des programmes me consterne.
Il y a de nombreuses raisons à cet état des choses mais l'une des principales est la doctrine de l'égalitarisme notamment prôné par François Dubet qui a été suivi par les ministres de l'éducation nationale successifs. Cette doctrine qui veut que tous les élèves sortent avec le même niveau a conduit à baisser le niveau des meilleurs (nivellement par le bas) car il s'est révélé impossible d'élever les moins doués au niveau des bons. De nombreux processus ont été mis en place pour atteindre ce but, l'un des plus destructeurs étant l'interdiction de faire des classes de niveau. Dans une même classe on a donc d'excellents élèves et des élèves en grande difficulté. Le professeur doit s'adresser à tous ce qui est impossible. Il fait donc son cours pour les élèves en difficulté et les bons élèves s'ennuient et perdent leur temps. L'une des solutions pour remédier à cet état de fait serait de revenir aux classes de niveau. La solution prônée par beaucoup de spécialistes et pas seulement en France serait de revenir à un enseignement individualisé. (Voir l'article : « l'école est finie »). Avec les moyens dont nous disposons aujourd'hui cela est possible (voir l'article : « la classe à l'envers »).
J'ai moi-même proposé pour mes jeunes sportifs de haut niveau un enseignement par le CNED qui aurait réuni le double avantage, grâce a l'enseignement individualisé, de leur apporter un beaucoup plus haut niveau scolaire et de leur laisser beaucoup de temps libre pour l'entraînement et le repos. Malheureusement seul un petit nombre de parents ont adhéré au projet qui a le tort d'être en avance de quelques années.

Alain Chambefort

25 septembre 2014

Un article de SOS éducation

  • Pour un professeur sur deux, l'école n'apprend plus à lire, écrire et compter !
 

Publié le 23/09/2014

 

 

 

Alors que se négocie la réécriture du « socle commun de connaissances », dont la version provisoire égrène une multitude d'objectifs sur près de 20 pages, les professeurs du second degré tirent la sonnette d'alarme dans un sondage IFOP / SOS Education. Quasiment unanimes (89%, toutes tendances politiques confondues) pour rappeler que la mission de l'école est avant tout d'apprendre à lire, écrire et compter, ils sont plus de la moité (51%) à estimer que le primaire ne remplit plus cette mission.

Ce constat catastrophique rappelle évidemment les conclusions choc de l'enquête internationale PISA, qui a révélé fin 2013 que 20% des collégiens français se trouvent en situation d'illettrisme. 85% des enseignants (et 95% de ceux en fin de carrière !) ont ainsi observé chez leurs élèves une dégradation du niveau de maîtrise de la langue écrite depuis leur entrée dans le métier.

Le message des professeurs est donc très clair : l'heure n'est pas à un énième plan numérique pour l'école (un gadget pour 54% des enseignants !), mais aux réformes qui permettront la transmission efficace des fondamentaux.

« Il faut avoir à l'esprit que le volume horaire consacré à l'enseignement du français en primaire a été amputé de moitié en quarante ans », analyse Jean-Paul Mongin, Délégué général de SOS Éducation. « De plus, les méthodes de lecture idéo-visuelles ou semi-globales restent employées dans 95% des établissements, malgré leur inefficience démontrée. On a là deux leviers d'action incontestables si l'on veut se donner les moyens de réduire l'illettrisme… » Et de proposer la mise en place de tests de déchiffrage dès la classe de CE1, suivant les recommandations d'une étude publiée par SOS Éducation cette semaine, ainsi qu'un examen d'entrée en 6ème — proposition soutenue par plus des trois quarts (77%) des enseignants.

Sur les questions de discipline, le sondage IFOP – SOS Éducation a interrogé parents d'élèves et professeurs ; il révèle un sentiment général de détérioration de la sécurité dans les établissements (chez 69% des enseignants, 61% des parents), de perte du sens du respect (pour 83% des professeurs et 65% des parents), ce qui contribue évidemment à la baisse de la qualité de l'enseignement attestée par 57% des professeurs et 55% des parents.

Près de la moitié des enseignants (49%) affirment ne pas disposer de moyens réglementaires suffisants pour assurer leur autorité. Quasiment tous (91%) seraient favorables à l'idée de bénéficier de la protection juridique des agents dépositaires de l'autorité publique. Et les sanctions actuellement interdites par l'administration, comme les notes de conduites ou les lignes à copier, restent plébiscitées (respectivement 57 et 56% d'opinions favorables).

« Le nouveau Ministre Najat Vallaud-Belkacem, qui bénéficie d'un a priori relativement favorable chez les professeurs (43% de bonnes opinions contre 22% de mauvaises), pourrait certainement renforcer sa crédibilité (qui tourne seulement autour de 40%) en travaillant cette question de l'autorité », conclut Jean Paul Mongin. « C'est une évidence que des décennies de laxisme n'ont pu occulter : il n'y a pas d'éducation possible sans sécurité. »

 

 

 

Créée en 2001, SOS Éducation est une association regroupant 60 000 parents et professeurs
au service de l'amélioration de l'école pour tous les élèves.

 

 

 

 

22 février 2013

La classe à l'envers en France ?

Tout n'est pas perdu, certains professeurs innovent. Un professeur de SVT dans un collège applique la méthode de « la classe à l'envers ».

13 février 2013

Réagir : changer les mentalités et les comportements ?

La situation économique est difficile, il est urgent de réagir, il faut former les jeunes en conséquence.

30 janvier 2013

Pourquoi les bons élèves n'ont pas toujours des résultats à la hauteur de leurs capacités ?

L'enseignement aujourd'hui a pour consigne : « l'égalité des chances », c'est-à-dire qu'il faut que tout le monde en sorte au même niveau. Pour ce faire on se concentre sur les élèves en difficulté et les cours leur sont destinés. Les bons élèves n'y trouvent pas leur compte, s'ennuient sont démotivés et finissent par faire le minimum.

La classe est finie (Maryline Baumard)

Dans ce court article Maryline Baumard (Spécialiste des problèmes scolaires et responsable de la rubrique éducation au journal le monde) fait le point sur l'échec des systèmes scolaires en France mais également dans tous les pays de l'OCDE, et de la réflexion des dirigeants pour retrouver un bon niveau à travers l'enseignement individualisé notamment grâce aux outils informatiques.

La classe à l'envers

Maryline Baumard nous fait part dans cet article d'une expérience d'enseignants américains qui utilisent Internet pour communiquer leurs cours aux élèves d'une façon intéressante et ludique et qui utilisent le temps scolaire pour individualiser le cours en répondant aux questions des élèves sur ce qu'ils n'ont pas compris. Cette méthode qui donne d'excellents résultats est en train de se répandre aux États-Unis.

Chronique de Jacques Juillard le 1er janvier sur France Inter.
La chronique politique de Jacques Julliard, éditorialiste à l'hebdomadaire Marianne

Jacques Juillard, dans ce court article, nous explique que la réforme actuelle, retour à la semaine de quatre jours et demi, recrutement de 40 000 enseignants… Ne sert à rien si l'essentiel n'est pas rétabli : à savoir la relation de confiance voire d'admiration qui doit s'établir entre le maître et l'élève

Scolaria Excellence

Un groupe de professeurs de collège écœuré par la médiocrité de l'enseignement et sa dégradation constante a décidé de créer sa propre école baptisée « Scolaria Excellence » cet article est surtout intéressant par le constat qu'ils font sur l'état de l'enseignement actuellement.

Reprise du projet de création d'une section sport-études avec enseignement par le CNED.

L'effet Pygmalion

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